Comment gérer des crises de colère pendant la grossesse ? Vos astuces et témoignages
nostalgiaWave67 - le 17 Juillet 2025
Bonjour à toutes, je me permets de lancer ce sujet car ma femme traverse une période assez difficile de sa grossesse. Elle est sujette à des crises de colère assez impressionnantes et je me sens un peu démunis. J'aimerais avoir vos conseils, vos astuces si vous avez vécu cela, ou si vous avez des connaissances sur le sujet. Merci d'avance pour votre aide et vos témoignages.
Commentaires (10)
Bonjour à tous, Je comprends parfaitement votre situation, et il est vrai que les variations hormonales pendant la grossesse peuvent engendrer des changements émotionnels significatifs, y compris une labilité émotionnelle accrue et, dans certains cas, des crises de colère. Ces manifestations sont souvent multifactorielles, impliquant non seulement des facteurs hormonaux, mais aussi des aspects psychologiques (stress, anxiété liée à la grossesse, anticipation de l'accouchement, etc.) et sociaux (soutien social perçu, relations interpersonnelles). Plusieurs pistes peuvent être explorées pour aider votre femme. Premièrement, il est important de s'assurer qu'elle bénéficie d'un suivi médical adéquat. Un bilan thyroïdien, par exemple, pourrait être pertinent pour exclure toute dysfonction qui pourrait exacerber ces symptômes. Il faut savoir que parfois, le corps change, et si on ne s'y attend pas, on est un peu perdu. Il est donc important de faire des examens poussés. Ensuite, l'accompagnement psychologique peut être une aide précieuse. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a démontré son efficacité dans la gestion de la colère et des émotions. Des techniques de relaxation, comme la méditation de pleine conscience ou la respiration diaphragmatique, peuvent également aider à réduire le niveau de stress et à mieux gérer les accès de colère. Il est important de noter que je suis au regret de ne pas pouvoir mettre un lien direct mais si vous cherchez, des professionnels décrivent très bien des crises de colère pendant ma grossesse. Du point de vue du conjoint, il est essentiel de faire preuve d'empathie et de patience. Essayez de créer un environnement calme et rassurant, d'être à l'écoute de ses préoccupations et de l'aider à identifier les situations qui déclenchent ses crises de colère. Évitez les confrontations et privilégiez le dialogue. Proposez-lui des activités relaxantes, comme des promenades dans la nature, des séances de massage ou des bains chauds. Si les crises de colère persistent ou s'aggravent, il est important de consulter un professionnel de santé mentale spécialisé dans la périnatalité. Il pourra évaluer la situation de manière approfondie et proposer une prise en charge adaptée.
En complément de ce qui a été dit (et très bien dit), essaye de voir si les crises surviennent à certains moments de la journée ou dans certaines situations particulières. Un agenda de l'humeur, même sommaire, peut aider à identifier des schémas. Parfois, c'est aussi bête qu'un manque de sommeil ou une hypoglycémie qui exacerbe l'irritabilité. Des petites collations régulières et des siestes peuvent faire des miracles. Enfin, si vraiment c'est invivable, faut pas hésiter à consulter un psychiatre spécialisé dans la période périnatale, y'a des traitements compatibles avec la grossesse.
Je suis d'accord sur l'agenda de l'humeur, c'est une bonne idée. En revanche, je serais plus prudent sur les traitements médicamenteux pendant la grossesse. Il faut vraiment évaluer le bénéfice/risque avec un professionnel, et ne pas prendre ça à la légère. Certaines approches non médicamenteuses peuvent également donner de bons résultats, et devraient être envisagées en première intention, je pense.
Quand tu dis "approches non médicamenteuses devraient être envisagées en première intention", je plussoie. 👌 On a trop tendance à sortir la chimie direct, alors qu'il y a plein de trucs à tenter avant. Genre, l'hypnose, la sophro, même des trucs aussi cons que la luminothérapie parfois, ça aide... 💡 Faut voir ce qui matche avec madame, quoi. 🤔
Exactement. Tester plusieurs pistes "douces", c'est une bonne démarche. Et si ça coince, on pourra toujours envisager d'autres solutions après.
Complètement d'accord. Et pour avoir bossé un peu avec des sages-femmes, je sais qu'elles ont souvent des réseaux de professionnels (psy, sophro, etc.) spécialisés dans l'accompagnement de la grossesse. C'est parfois plus facile d'avoir un contact recommandé, plutôt que de chercher seul dans l'annuaire. 👍
Salut nostalgiaWave67, Quand tu dis "crises de colère assez impressionnantes", tu pourrais donner des exemples concrets ? 🤔 C'est pour mieux comprendre l'intensité et la fréquence, quoi. Parce que "impressionnant", ça peut vouloir dire plein de choses... Et est-ce qu'il y a des facteurs déclenchants que tu as remarqués ? Ça pourrait aider à mieux cerner le problème. 🧐
Salut CharpentierDeMort26, Pour donner des exemples plus concrets, disons qu'il y a eu une fois où elle a complètement explosé parce que j'avais mal rangé le linge... Genre, hurlements, pleurs, et elle a balancé une pile de vêtements par terre. C'est monté très vite, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Une autre fois, on était en voiture, et elle s'est mis en colère parce que j'ai pris un itinéraire différent de celui qu'elle avait en tête. Elle a crié, tapé sur le tableau de bord... J'ai dû me garer sur le côté pour qu'elle se calme. En termes de fréquence, c'est pas tous les jours, mais disons deux ou trois fois par semaine, et c'est souvent pour des choses qui me paraissent anodines. Mais je me rends compte que ça la met dans un état... Je suis un peu perdu, je dois dire. Pour les déclencheurs, j'ai l'impression que c'est souvent quand elle est fatiguée ou qu'elle a faim. Le manque de sommeil joue beaucoup je pense. Ou alors, quand elle se sent dépassée par quelque chose. Mais c'est pas toujours facile à anticiper, malheureusement.
Effectivement, le coup de la pile de linge, ça peut arriver à tout le monde, même sans grossesse. 😅 Mais bon, si c'est *deux ou trois fois par semaine*, faut creuser, c'est clair. L'idée du manque de sommeil, c'est un classique. Et si vous testiez la luminothérapie dont parlait Docteur House ? Ça peut aider à réguler l'horloge biologique et à améliorer l'humeur. En tout cas, bon courage à vous deux !
Je me permets de revenir sur l'histoire des crises liées à la fatigue et au manque de sommeil, soulevée par nostalgiaWave67. C'est un point vraiment important. Il faut savoir qu'une étude a montré que les femmes enceintes qui dorment moins de 6 heures par nuit ont 4,5 fois plus de chances de développer des troubles de l'humeur, incluant l'irritabilité et la colère, comparées à celles qui dorment 7 à 8 heures. C'est pas rien comme statistique. Et ce n'est pas seulement une question de durée, la qualité du sommeil est également primordiale. Les réveils nocturnes fréquents peuvent fragmenter le sommeil et entraîner une accumulation de la dette de sommeil. Dans le cas présenté, si la femme de nostalgiaWave67 a du mal à dormir à cause de l'inconfort physique lié à la grossesse, des douleurs dorsales, des brûlures d'estomac, ou des envies fréquentes d'uriner, il faut essayer de trouver des solutions adaptées. Par exemple, un coussin de grossesse peut aider à améliorer la position pendant le sommeil et à réduire les douleurs. Une tisane relaxante avant de se coucher (en vérifiant bien qu'elle soit compatible avec la grossesse) peut également favoriser l'endormissement. On a pas mal de données là dessus, genre une revue de littérature qui a analysé 15 essais cliniques randomisés et qui a conclu que certaines plantes comme la valériane et la camomille pouvaient améliorer la qualité du sommeil sans effets secondaires notables chez les femmes enceintes. Mais bon, à prendre avec des pincettes, chaque femme est différente. Et pour l'alimentation, c'est pareil. L'hypoglycémie peut clairement exacerber l'irritabilité. Il est donc important de veiller à ce que la femme ait des repas réguliers et équilibrés, en évitant les aliments transformés et riches en sucres raffinés qui peuvent entraîner des pics de glycémie suivis de chutes brutales. Une étude a d'ailleurs montré que les femmes enceintes qui consomment régulièrement des aliments riches en fibres (fruits, légumes, céréales complètes) ont moins de fluctuations de l'humeur et une meilleure gestion du stress.